La composition du CAPFD (Conseil APF départemental) de la délégation du Doubs a été renouvelée en mars 2019 avec l'élection de nouveaux élu-e-s associatifs. Nous vous proposons, dans une série d'articles, de faire leur connaissance. Premier portrait avec Patrick Tyrode.
Patrick Tyrode est entré à l'APF par l'intermédiaire de sa femme, Christine. Cette dernière s'occupe depuis une vingtaine d'années du groupe relai de Pontarlier et a également travaillé sur les questions d'accessibilité dans cette commune.
Accompagnant régulièrement les adhérent-e-s en séjour de vacances ou lors d'actions plus ponctuelles, Patrick a été peu à peu sensibilisé aux problématiques liées au handicap : "on ne se rend pas compte de ce que c'est quand on est à l'extérieur. Mais faire avancer les droits des personnes en situation de handicap et l'accessibilité est une priorité. D'autant plus que favoriser l'accessibilité ne profite pas seulement aux personnes en situation de handicap mais également aux personnes âgées ou encore aux parents qui ont des poussettes".
Nouveau venu au CAPFD, il avoue que "tout n'est pas encore totalement clair" mais témoigne de sa volonté "d'agir concrètement", convaincu que c'est par l'action que les choses avancent. N'ayant pas de personne en situation de handicap dans son entourage proche, il ajoute que c'est en rendant visible le handicap au grand public que les gens peuvent y être sensibilisés.
Les élections municipales de 2020 représentent pour lui une opportunité pour interpeler les élu-e-s locaux et de les rendre attentifs à certains enjeux : "par exemple, le fait que les personnes à mobilité réduite disposent d'appartements adaptés ne suffit pas. Encore faut-il pouvoir rendre visite à des amis ou à la famille. De même, dans les salles de spectacle, les places pour les personnes en fauteuil sont toutes regroupées, et souvent mal placées. Mais une personne en fauteuil a peut-être envie de pouvoir s'assoir à côté de son conjoint au théâtre...". Autant de points sur lesquels attirer l'attention des candidat-e-s et des élu-e-s qui "sont à l'écoute mais ont souvent d'autres préoccupations".
Selon lui, le travail du CAPFD doit s'effectuer en commun avec l'équipe salariée de la délégation : "le MOUV'APF en est l'exemple : il ne peut pas se faire sans les salariés mais il ne peut pas non plus se faire sans les bénévoles".